”Soleil vert” montre des collages
d’objets génériques en 3D tirés d’une
banque de modèles libres de droit (De Espona infografica).L’agencement
est volontairement iconoclaste (fragmentation, jeux d’échelle,
déformations paramètrées)
Il y a là l’envie d’ouvrir
une brèche au bistouri et à l’explosif dans
ces images propres, lisses, fascinantes / fascisantes.
A l’image
de la scène du funérarium dans le film éponyme,
“Soleil vert” utilise des fonds d’écran
représentant des paysages dont la fonction rejoint celle
de l’imagerie 3D: un idéal forcé.
La bande-son (parasites et
bruit blanc) vient abstraire les images du champs du réel
tout en renforçant l’aspect tant accidentel que mécanique,
voire motorisé des collages.
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